Des arrestations sont en cours mais les infrastructures continuent d’être prises pour cible dans le cadre des Jeux olympiques de Paris.

Les opérations sur plusieurs lignes de télécommunications en France ont été interrompues car elles sont devenues la dernière cible apparente d’un sabotage lié aux Jeux olympiques de Paris.

La police française a annoncé lundi que les réseaux de fibres optiques de plusieurs opérateurs avaient été pris pour cible dans six régions de France. Les derniers problèmes d’infrastructure ont été signalés alors que le gouvernement français a déclaré qu’il surveillait des personnalités d’extrême gauche dans le cadre d’attaques de sabotage sur le réseau ferroviaire du pays.

Des problèmes de télécommunications ont été signalés dans la région autour de la ville méditerranéenne de Marseille, qui accueille les compétitions olympiques de football et de voile. En revanche, Paris n’a pas été touchée.

Les opérateurs de télécommunications Bouygues et Free ont confirmé que leurs services étaient affectés. Les médias locaux ont rapporté que des installations appartenant à l’entreprise française de télécommunications SFR ont également été vandalisées.

Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée des affaires numériques, a confirmé dans un post sur X lundi que des attaques de sabotage ont eu lieu dans plusieurs régions pendant la nuit et ont eu des impacts localisés sur l’accès aux lignes de fibre optique et aux lignes de téléphonie fixe et mobile.

« Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes lâches et irresponsables. Merci aux équipes mobilisées ce matin pour effectuer les réparations et remettre en service les sites endommagés », a-t-elle déclaré.

L’organisme de surveillance d’Internet NetBlocks a confirmé les perturbations.

Les caractéristiques de l’extrême gauche

La vandalisation des réseaux de télécommunications intervient après que des centaines de milliers de passagers ont été bloqués à la suite de multiples incendies criminels sur le réseau ferroviaire à grande vitesse français. Le sabotage a eu lieu vendredi, apparemment en même temps que l’ouverture des Jeux olympiques.

Outre les passagers et les athlètes parisiens, les habitants de la capitale britannique, Londres, et d’autres pays voisins ont été touchés. Le trafic a été entièrement rétabli lundi, selon les autorités françaises.

Une enquête nationale a été ouverte sur les attentats. Le ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, a confirmé lundi qu’une arrestation avait eu lieu dimanche en Normandie, dans le nord-ouest de la France, et que des militants d’extrême gauche étaient les principaux suspects.

« Nous avons identifié le profil de plusieurs personnes », a-t-il déclaré à la chaîne de télévision France 2, ajoutant que les sabotages portaient la marque de groupes d’extrême gauche.

M. Darmanin a précisé que les enquêtes étaient toujours en cours et qu’il fallait être « prudent » dans l’attribution des responsabilités.

En réponse aux attaques de sabotage des trains, le ministre a déclaré que 50 drones, 250 agents de sécurité ferroviaire et 1 000 agents de maintenance ont été déployés pour renforcer la sécurité le long du réseau ferroviaire de 28 000 km (17 400 miles).

Le journal Le Parisien a rapporté que 45 membres du mouvement environnemental radical Extinction Rebellion ont également été arrêtés pour avoir prévu de protester contre les conséquences sociales et écologiques des Jeux olympiques.

Fake news

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a critiqué lundi les spéculations des médias occidentaux selon lesquelles la Russie serait à l’origine des attentats.

Il a affirmé que les suggestions concernant l’implication de Moscou étaient « davantage de fausses nouvelles et d’accusations non fondées », selon l’agence de presse étatique TASS.

M. Peskov a déclaré que la presse occidentale « n’hésite pas à blâmer littéralement la Russie pour tout ce qui va mal ».

By Laurie

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