Après la défaite de son parti aux élections de juillet, M. Macron doit décider qui nommer au poste de premier ministre.

Le président français Emmanuel Macron a rencontré la politicienne d’extrême droite Marine Le Pen dans un contexte de pression pour choisir un nouveau premier ministre après l’échec de tout parti à obtenir une majorité parlementaire lors des élections de juillet.

Depuis vendredi, M. Macron a invité les chefs de parti à des discussions dans l’espoir de trouver un candidat de consensus qui ne serait pas immédiatement évincé lors d’un vote de défiance.

Gabriel Attal, qui n’a été nommé premier ministre qu’en janvier, est actuellement le chef de file intérimaire jusqu’à ce qu’un candidat soit choisi.

Lors des élections législatives du mois dernier, la coalition de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP) a remporté le plus grand nombre de sièges (190), le parti Renaissance de M. Macron est arrivé en deuxième position (160) et le parti d’extrême droite Rassemblement national de Mme Le Pen est arrivé en troisième position (140).

Cela fait suite à un effort concerté du PFN et des centristes de Macron pour empêcher le Rassemblement national d’arriver en tête.

Mais tous les partis sont loin de la majorité de 289 sièges nécessaire pour gouverner sans former de coalition.

Le PFN a fait valoir que, puisqu’il a remporté le plus grand nombre de sièges, c’est à lui qu’il revient de choisir le nouveau premier ministre. Il a choisi Lucie Castets, 37 ans, comme candidate.

Toutefois, le parti de M. Macron, ainsi que les conservateurs et l’extrême droite, ont promis de voter la défiance à l’égard d’un gouvernement de gauche.

Cela a conduit le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, à déclarer qu’il ne voulait pas « participer à un spectacle où les dés sont pipés » contre la gauche.

Suggérant un possible compromis, le leader de la France insoumise (LFI), qui fait partie du PFN, Jean-Luc Mélenchon, a annoncé samedi que son parti soutiendrait un gouvernement de gauche dirigé par Castets, mais sans aucun ministre LFI.

M. Macron a précédemment qualifié la LFI de « mouvement extrême » dans une tentative d’assimiler le groupe d’extrême gauche au Rassemblement national d’extrême droite.

Le journal français Le Monde a écrit qu’après l’offre de M. Mélenchon, M. Macron aurait désormais plus de mal à justifier pourquoi il exclut le PFN.

Toutefois, à un peu plus d’un mois de la date limite de présentation du projet de budget 2025, M. Macron, qui a tardé à choisir un candidat, doit maintenant décider qui nommer.

By Laurie

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